Josep Borrell

Frappes israéliennes : «Nous ne devons pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza», affirme le président iranien

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De la fumée s’élève au sud du Liban, à Tyr, le 24 septembre 2024. Aziz Taher / REUTERS

Lors d’une interview accordée à CNN, le président iranien a indiqué que le Hezbollah «ne peut pas rester seul» face à Israël.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé ce mardi que son allié le Hezbollah ne pouvait «pas rester seul» face à Israël, qui a mené des bombardements meurtriers la veille sur le Liban avant fait près de 500 morts. «Le Hezbollah ne peut pas s’opposer seul à un pays qui est défendu, soutenu et approvisionné par les pays occidentaux, les pays européens et les États-Unis», a déclaré Massoud Pezeshkian dans un entretien avec CNN, traduit du farsi à l’anglais.

«Nous ne devons pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza», a par ailleurs ajouté le président iranien.

La Chine «profondément choquée» par le nombre de victimes

La Chine s’est dite ce mardi «profondément choquée» par les pertes humaines consécutives aux frappes israéliennes de grande ampleur qui ont fait près de 500 morts au Liban. «La Chine accorde une attention particulière aux tensions actuelles entre le Liban et Israël et est profondément choquée par le grand nombre de victimes causées par ces opérations militaires», a indiqué lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en réponse à une question sur les attaques israéliennes.

«La Chine s’oppose aux violations de la souveraineté et de la sécurité du Liban, et s’oppose et condamne toutes les actions qui portent atteinte à des civils innocents», a souligné ce mardi Lin Jian. «Nous appelons les parties concernées à prendre des mesures pour apaiser immédiatement la situation, empêcher une nouvelle escalade des tensions régionales et sauvegarder efficacement la paix et la stabilité au Moyen-Orient ainsi que la sécurité et la vie des populations», a-t-il ajouté.

«Nous sommes au bord d’une guerre totale», a déclaré Josep Borrell

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a averti ce lundi que le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais menaçait de plonger le Moyen-Orient dans «une guerre totale». «Je peux dire que nous sommes presque au bord d’une guerre totale», a déclaré le diplomate, qui devait participer dans la soirée à une réunion des pays du G7 en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York.

Le Haut représentant de l’Union européenne a de nouveau appelé à un cessez-le-feu le long de la Ligne bleue entre le nord d’Israël et le sud Liban où est implanté le Hezbollah.

(source: lemonde.fr)

Josep Borrell, sur la guerre Israël-Hamas : « L’Europe ne peut pas fuir ses responsabilités au Proche-Orient »

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L’Union européenne ne doit pas abandonner tout espoir de trouver une solution politique à Gaza, au risque d’être la première affectée par la prolongation du conflit et par la perte de légitimité des règles et des institutions internationales qui s’ensuivraient, avertit le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans une tribune au « Monde ».

Près d’un an après l’attaque terroriste du Hamas que l’Union européenne (UE) a fermement condamnée, la situation demeure, à proprement parler, catastrophique tant du point de vue humanitaire que politique. Et hélas aucune perspective ne semble se dessiner.

Dans cette nuit sans fin, le succès de la campagne de vaccination contre la polio de la population palestinienne à Gaza apparaît comme une petite lueur d’espoir. Elle prouve, une fois de plus, que les organisations humanitaires et onusiennes ont un rôle essentiel à jouer pour contenir les effets de cette catastrophe.

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Iraky ny SADC – Fanarahamaso ny fifidianana: mamintina ny fihaonana i Monja Roindefo sy Josep Borrell (Haut Représentant de Union Européenne)

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Haut représentant de l’Union européenne : Pour un « dialogue inclusif et constructif »

Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne

Dans une déclaration poignante, Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne (UE), a exprimé de fortes inquiétudes quant à la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays. 

Bruxelles est sorti de son silence. À travers son haut représentant chargé des affaires étrangères et de la politique de sécurité des 27, Josep Borrell, l’Union européenne a partagé ses préoccupations à propos de la situation politique dans le pays. Ces plusieurs semaines de climat politique tendu, marqué par des manifestations agitées, ont particulièrement attiré l’attention de Bruxelles. En effet, l’UE lance un appel à toutes les forces politiques et sociales, les exhortant à agir de manière pacifique. Dans une déclaration sortie le samedi 11 novembre dernier, Josep Borrell souligne l’importance d’un « dialogue inclusif et constructif pour restaurer la confiance dans le processus électoral ». Les partenaires du pays souhaitent de plus en plus ​la stabilité politique, à travers des discussions ouvertes.

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Eli Cohen enterre la hache de guerre avec le chef de la politique étrangère de l’UE

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Josep Borrell a rencontré le ministre des Affaires étrangères à Bruxelles alors que Jérusalem cherche à désamorcer les tensions avec l’UE causée par le « parti pris palestinien »

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, à gauche, et son homologue de l’UE Josep Borrell, à Bruxelles, en Belgique, le 2 mai 2023. (Crédit : Johanna Géron/Ambassade d’Israël à Bruxelles)

Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, se sont rencontrés à Bruxelles mardi, alors que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu cherche à désamorcer une période de relations tendues avec l’UE.

Bruxelles et Jérusalem ont connu une brève période d’amélioration de leurs relations sous le précédent gouvernement d’union dirigé par les anciens Premiers ministres Yaïr Lapid et Naftali Bennett, mais les relations se sont détériorées après la mise en place de la nouvelle coalition radicale de Netanyahu le 29 décembre, en raison de divergences plus marquées sur la question palestinienne.

Cohen a invité Borrell, un diplomate espagnol, en Israël. Selon le ministre des Affaires étrangères, les deux hommes ont convenu d’organiser à Jérusalem la réunion annuelle du Conseil d’association UE-Israël entre les différents ministres des Affaires étrangères de l’UE et Cohen.

Toutefois, le communiqué de l’UE – qui a été publié en même temps que la déclaration israélienne, autre signe d’accord – indique seulement que Borrell « espère une nouvelle réunion du Conseil d’association cette année ».

Les 27 États membres de l’UE doivent encore approuver la tenue de la réunion du Conseil d’association, mais comme elle a eu lieu l’année dernière, il est peu probable qu’il y ait un retour en arrière.

Borrell a également condamné les récentes attaques à la roquette et les attentats terroristes contre Israël et a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre, tout en rappelant à Israël que « toute réponse doit être proportionnée et conforme au droit international ».

Borrell, considéré par Israël comme l’une des personnalités les plus hostiles au sommet des institutions européennes, a insisté sur l’appel lancé par l’UE à Israël pour qu’il mette fin aux « mesures susceptibles d’accroître le niveau de tension déjà élevé et de compromettre la possibilité même d’une paix future juste et durable fondée sur la solution des deux États ».

Il a également souligné l’importance de respecter le statu quo à Jérusalem.

Cohen a déclaré qu’Israël « ouvrait une nouvelle page dans ses relations avec l’UE ».

Il a également exigé que Borrell dénonce clairement le fait que l’Autorité palestinienne (AP) paie des salaires aux terroristes et a demandé que l’UE renouvelle ses sanctions à l’encontre de l’Iran.

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Serbie / Kosovo – Accord à Ohrid (18 mars 2023)

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A la suite de la réunion qui s’est tenue le 18 mars à Ohrid (Macédoine du Nord), sous l’égide de M. Josep Borrell, Haut-représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, la Serbie et le Kosovo se sont entendus sur la mise en œuvre de la proposition européenne d’accord de base en vue de la normalisation de leurs relations.

Il s’agit d’une avancée significative pour la stabilité des Balkans occidentaux et la sécurité du continent européen, qui renforce la perspective européenne des deux pays, grâce aux efforts de la médiation européenne, en bonne coordination avec les États-Unis et avec la Macédoine du Nord, pays hôte, et à l’esprit de responsabilité des deux parties. La France y a également pris toute sa part. Le Président de la République et la Ministre ont ainsi eu des échanges avec le Premier ministre A. Kurti et le Président A. Vučić, en compagnie du chancelier O. Scholz en marge de la conférence sur la sécurité de Munich.

La France encourage vivement les deux parties à faire preuve de responsabilité en mettant immédiatement en œuvre et de bonne foi l’ensemble de leurs obligations au titre de l’accord, qui constitue désormais une partie intégrante des engagements au titre de leur perspective européenne respective. Elle restera pleinement mobilisée en ce sens, en soutien à la médiation européenne, jusqu’à l’obtention d’un accord global, définitif et juridiquement contraignant.

(source: diplomatie.gouv.fr)

Josep Borrell : « Wagner en Afrique est devenue la garde prétorienne des dictatures militaires »

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Le chef de la diplomatie européenne, qui revient d’une visite en Afrique du Sud et au Botswana, reproche à Pretoria d’avoir refusé de condamner l’invasion russe en Ukraine.

Josep Borrell, le haut représentant de la Commission européenne pour les affaires extérieures et la politique de sécurité, le 23 janvier 2023, à Bruxelles. JOHN THYS / AFP

Josep Borrell est le haut représentant de la Commission européenne pour les affaires extérieures et la politique de sécurité. Du 26 au 29 janvier, il était en visite en Afrique du Sud et au Botswana. Dans un entretien au Monde, il revient sur la lutte d’influence qui oppose les Occidentaux à la Russie sur le continent africain depuis le début de la guerre en Ukraine.

Sergueï Lavrov était en visite à Pretoria quelques jours avant vous, ainsi que la secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen. L’Afrique est-elle redevenue le théâtre d’une lutte d’influence entre grandes puissances ?

Josep Borrell Oui, l’Afrique est sans doute un champ de bataille : une bataille de récits autour de la guerre en Ukraine. La Russie a clairement des appuis dans la région et elle mène une activité diplomatique intense. Nous essayons également d’expliquer les causes et les conséquences de cette guerre.

L’Afrique du Sud, qui s’abstient de condamner l’agression russe, est-elle au cœur de cette bataille ?

L’Afrique du Sud est un pays très important, un de nos partenaires stratégiques, et nous regrettons qu’elle ne soit pas du côté de ceux qui ont condamné l’invasion. Mais elle n’est pas seule dans la région. D’autres en revanche ont clairement condamné la violation de la Charte des Nations unies.

(source: lemonde.fr)

L’UE s’indigne des propos de Sergueï Lavrov sur l’Holocauste et l’Ukraine

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Le chef de la diplomatie européenne a jugé « inacceptable et méprisable » que Moscou ait évoqué l’Holocauste pour dénoncer le soutien des pays occidentaux à l’Ukraine et « justifier son agression illégale ». « Les derniers commentaires du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov accusant “l’Occident” de rechercher une “solution finale” pour la Russie sont totalement déplacés, irrespectueux et piétinent la mémoire des six millions de Juifs, et d’autres victimes, qui ont été systématiquement assassinés pendant l’Holocauste », dit Josep Borrell dans un communiqué.

« La manipulation de la vérité par le régime russe pour justifier sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine a atteint un autre point bas inacceptable et méprisable. Il n’y a pas de parallèle entre les crimes de l’Allemagne nazie et l’aide internationale à l’Ukraine pour défendre son territoire et son peuple contre une agression injustifiée. La Russie a envahi un pays voisin souverain, y cible et y tue quotidiennement des civils, dans le but avoué de détruire le pays et la nation ukrainienne », ajoute-t-il.

(source:  lemonde.fr)

L’UE tente de relancer son partenariat avec le Maroc dans un contexte politique délicat

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Josep Borrell a affiché à Rabat la volonté de l’Europe d’approfondir la coopération avec le royaume chérifien malgré les controverses autour du « Marocgate » et la question sensible du Sahara occidental.

Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne, et Nasser Bourita, le ministre marocain des affaires étrangères, à Rabat, le 5 janvier 2023. MOROCCAN FOREIGN MINISTRY / HANDOUT / ANADOLU AGENCY VIA AFP

La visite au Maroc de Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, du jeudi 5 au samedi 7 janvier, devait relancer et approfondir la relation, déjà ancienne, entre les Vingt-Sept et le Maroc. Sur le plan économique, énergétique, sécuritaire ou migratoire, les projets entre l’Union et le royaume chérifien se multiplient. Sur le plan politique, la relation reste soutenue – en 2022, l’essentiel des commissaires européens s’est rendu à Rabat. Mais plusieurs dossiers assombrissent toujours la relation, notamment l’enquête sur le récent scandale de corruption au sein du Parlement européen qui pointe vers le Qatar et le Maroc.

Josep Borrell, dont la venue avait été annulée en septembre 2022 à la suite d’une déclaration défendant le droit des Saharaouis à décider de leur futur au Sahara occidental, a donc tenté de dissiper les malentendus et renforcé les liens en rencontrant Aziz Akhannouch, le premier ministre marocain, et Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères du pays.

Côté approfondissement du partenariat, le chef de la diplomatie européenne a annoncé la mise en place d’« un dialogue de haut niveau en matière de sécurité » afin de lutter « ensemble contre les menaces à notre sécurité et contre le terrorisme dans notre voisinage immédiat », notamment au Sahel.

De même, il a évoqué une « coopération renforcée entre l’UE et le Maroc dans les institutions multilatérales. Nous voulons faire en sorte que des initiatives portées conjointement par des pays du Nord et du Sud permettent de relancer l’action multilatérale sur les défis globaux ». De la guerre en Ukraine au changement climatique, les sujets ne manquent pas. Au niveau économique et climatique, l’Europe et son premier partenaire commercial en Afrique, avec 45 milliards d’euros d’échanges, vont accélérer la mise en place de leur partenariat vert, afin de faciliter la transition énergétique.

(source: lemonde.fr)

Union européenne : la vivifiante leçon de géopolitique de Josep Borrell

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Le haut représentant de l’UE a profité de la semaine des ambassadeurs européens à Bruxelles pour donner sa vision du monde.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à Bruxelles, le 3 octobre 2022. VIRGINIA MAYO / AP

C’est un discours qui fera date à Bruxelles. Et les apprentis diplomates européens, que l’Union européenne (UE) entend désormais former dans sa propre académie en cours de déploiement, pourront désormais l’étudier. Lundi 10 octobre, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE, s’est adressé aux quelque 135 ambassadeurs de l’UE pour l’ouverture de leur conférence annuelle, qui se termine vendredi 14 octobre. Et il leur a donné à la fois une leçon de géopolitique, de lucidité face aux faiblesses de l’UE, mais également une séance de motivation, avec quelques piques parfois assez peu diplomatiques.

« Ce n’est pas un moment pour vous envoyer des fleurs, pour vous dire que vous êtes beaux et que vous travaillez bien (…). C’est un moment où nous devons parler ensemble de ce qui n’a pas “assez” fonctionné », a attaqué le diplomate catalan, à la tête du service européen d’action extérieure de l’UE depuis 2019.

Et une chose semble claire : le corps diplomatique européen n’est aujourd’hui pas assez réactif. « Je devrais être l’homme le mieux informé de la planète, [mais] quelquefois j’en sais plus sur ce qui arrive en lisant la presse qu’en parcourant vos rapports. » Et d’enfoncer le clou : « Je suis le “ministre des affaires étrangères de l’Europe”. Agissez comme si vous travailliez pour une ambassade nationale : envoyez un télégramme, un câble, un mail – rapidement, rapidement, s’il vous plaît. Réagissez. »

Sur le fond, le haut représentant de l’Union européenne a donné une master class de géopolitique des défis auxquels l’Europe fait face. Il a déroulé son analyse d’un continent pris dans une « radicale incertitude » et aujourd’hui par trop dépendant des puissances américaine, chinoise et… russe. « Nous avons découplé les sources de notre prospérité des sources de notre sécurité », a-t-il déclaré, citant l’analyse du chercheur Olivier Schmidt, professeur du centre d’études de guerre de l’université du Danemark du Sud.

« Les ajustements seront très durs »

Rappelant comment l’UE a construit sa richesse et son développement récent sur un prix de l’énergie – issue le plus souvent de Russie – très faible et sur le commerce – exportations de machines et importations de bien à bas prix – avec la Chine. « Je pense que les travailleurs chinois, et leurs salaires bas, ont fait plus pour contenir l’inflation que toutes les actions des banques centrales » mondiales…

La guerre en Ukraine remet bien sûr en cause les liens de dépendance avec la Russie, comme l’Europe le vit déjà en voyant les prix de l’énergie …

(la suite dans lemonde.fr)

Josep Borrell en Russie : Moscou s’étonne du changement de version du chef de la diplomatie de l’UE

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov à Moscou le 5 février 2021.

A son retour sur le Vieux continent, Josep Borrell a présenté sa rencontre avec Sergueï Lavrov comme «très compliquée». Quelques jours plus tôt, en conférence de presse à Moscou, il évoquait pourtant un dialogue «ouvert et franc».

Deux versions d’une même réunion. Après sa visite à Moscou, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a évoqué le 7 février dans une note de blog une rencontre «très compliquée», à la grande surprise de Moscou, qui constate un net changement de ton depuis les propos tenus en conférence de presse. «Les autorités russes n’ont pas voulu saisir l’occasion d’avoir un dialogue plus constructif avec l’UE. Bien que cela ne soit pas totalement inattendu, c’est regrettable et nous devrons en tirer les conséquences», a écrit l’Espagnol, ancien président du Parlement européen, dans sa note. «Il appartiendra aux Etats membres de décider des prochaines étapes, et oui, celles-ci pourraient inclure des sanctions», a-t-il ajouté.

Josep Borrell a indiqué que sa visite portait essentiellement sur la question du respect des droits de l’Homme, notamment sur le cas de l’opposant Alexeï Navalny (incarcéré pour violation des conditions de son sursis) et qu’à ce sujet, «parfois, la discussion avec mon homologue russe a atteint des niveaux de tension élevés». «Ma rencontre avec le ministre Lavrov et les messages envoyés par les autorités russes au cours de cette visite ont confirmé que l’Europe et la Russie s’éloignent l’une de l’autre. Il semble que la Russie se déconnecte progressivement de l’Europe et considère les valeurs démocratiques comme une menace existentielle», a-t-il soutenu. Moscou «étonné» par la sortie de Borrell A la suite de cette publication du diplomate européen, Moscou s’est dit «étonné» de cette présentation de sa visite en Russie par Borrell, «qui contraste nettement avec ses déclarations faites lors de la conférence de presse» avec Lavrov, explique le ministère russe des Affaires étrangères, cité par l’agence TASS. Le 5 février, à l’issue de son entretien avec Sergueï Lavrov, Josep Borrell avait en effet déclaré que l’Union européenne et la Russie avaient eu un dialogue «ouvert et franc» sur un certain nombre de sujets, dont le soutien de Bruxelles à Alexeï Navalny.

«Personne ne l’a limité ni dans le temps, ni en termes de format. Peut-être, après être revenu à Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne a-t-il reçu des éclaircissements concernant ce sur quoi il aurait dû mettre l’accent, mais dans ce cas-là cela ne fait que confirmer par qui et comment est élaborée dans les faits la politique européenne», a souligné le ministère russe. Le Point a par ailleurs révélé le 8 février qu’une pétition lancée par des eurodéputés des pays baltes circulerait au Parlement européen pour demander la démission de Josep Borrell à la suite de cette visite qui aurait, d’après les pétitionnaires, gravement nui à la «réputation de l’Union européenne». Les ministres des Affaires étrangères de l’UE s’entretiendront le 22 février pour décider d’éventuelles nouvelles sanctions contre Moscou, une décision qui nécessite un vote à l’unanimité des Etats membres de l’Union. Bruxelles reproche à Moscou de refuser d’accéder à sa demande de libération d’Alexeï Navalny, ce que la partie russe considère comme une forme d’ingérence dans ses affaires intérieures. Autre point de tension : la Russie a procédé à l’expulsion de trois diplomates de l’UE de Russie (un Allemand, un Suédois, un Polonais) pour avoir participé aux manifestations non-autorisées de soutien à Navalny.

(source: francais.rt.com)


Explulsion of Russian diplomats:

Germany, Poland and Sweden announced the expulsion of Russian diplomats after the Kremlin pushed out envoys from the three countries.

The Kremlin said that the three diplomats had taken part in rallies in support of the opposition leader Aleksei Navalny.