Raymond Ranjeva
Akademia malagasy – Fankasitrahana an’i Pr Raymond Ranjeva mivady: « mbola misy ny Fanantenana ho an’ny Malagasy »:
Journée d’hommage au Professeur Raymond Ranjeva ancien Vice-Président de la Cour Internationale de Justice (CIJ), et sa femme Yvette Rabetafika Ranjeva, première femme malgache Professeur Agrégé en Anglais et Ambassadeur et Délégué permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO.
Débat sur la HCC : Florent Rakotoarisoa contre Raymond Ranjeva
L’une des parties n’a pas entièrement raison comme l’autre n’a pas tout à fait tort.
Réponse du berger à la bergère
Ou plutôt de l’ancien étudiant à son ancien professeur. « Les décisions et arrêts de la HCC sont conformes à la Constitution », selon son président Florent Rakotoarisoa. Une répartie au professeur Raymond Ranjeva qui avait déclaré la veille, « la HCC ne respecte pas à la lettre la Constitution dans ses décisions ».
A bon droit
Lequel de l’ex-Premier Président de la Cour d’Appel (PPCA) de Toliara, un magistrat privatiste et de l’ancien vice-président de la Cour Internationale de Justice, un publiciste agrégé, parle à bon…droit ? En tout cas, l’actuel président de la HCC n’est pas le seul à avoir été formé par celui qui avait réussi à effectuer deux mandats successifs à la Haye. Deux autres Hauts Conseillers avaient également fréquenté les bancs de l’EESDEGS à Ankatso du temps où Raymond Ranjeva – ayant déjà obtenu son agrégation à l’époque – était le Responsable Pédagogique (RP) de la Filière Droit pour devenir par la suite président de l’Établissement avant d’être élu à la CJI par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Après son retour au pays, au bout de deux mandats de 9 ans, aucun juriste malgache n’a plus siégé au sein du principal organe judiciaire onusien.
TPR
Il y avait bien eu un ancien enseignant de droit à l’Institut d’Etudes Judiciaires (IEJ) à Ankatso, en l’occurrence Honoré Rakotomanana. Mais ce dernier n’a pas fait long feu au poste de procureur adjoint auprès du Tribunal Pénal sur le Rwanda (TPR) qui avait son siège à Arusha en Tanzanie. Il avait été poussé vers la sortie en présentant sa démission au SG de l’ONU, Kofi Annan le 27 février 1997. L’Assemblée générale des Nations Unies devait élire lors de sa session plénière du 24 avril 2001, un autre juge international malgache pour siéger au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), en la personne d’Arlette Ramaroson. Mises à part quelques publications sur les réseaux sociaux, cette magistrate pénaliste connue pour sa position souverainiste sur les îles éparses, ne s’invite pas dans le débat politico-constitutionnel actuel, à travers lequel on est en droit – au propre comme au figuré – de se demander si l’élève dépasse ou pas le maître.
(source: R.O – Midi M/kara)
Pr Raymond Ranjeva : « Le pouvoir intellectuel est un véritable pouvoir politique »

« Je n’hésite pas à vous rappeler aujourd’hui que les devoirs des professeurs d’université ne sont pas moindres par rapport à ceux des acteurs politiques ». La cérémonie de remise des diplômes des promotions en Master « Zara » et en Licence « Ako » de l’IT University, à l’Espace Rose Bypass, hier, était l’occasion pour le Professeur Raymond Ranjeva, juriste international et membre de l’Académie Malagasy, de glisser quelques mots sur la place et le rôle des intellectuels et des professeurs d’université dans la société et surtout la gestion de l’Etat.
Parrain des deux promotions, durant son allocution qui a duré près d’une demi-heure, le professeur a donné ses lettres de noblesse à cette profession. « Il est clair que pour les professeurs d’université, l’enseignement et l’éducation universitaire sont les moyens pour redresser le pays », a-t-il d’ailleurs fait noter après avoir indiqué que « le pouvoir intellectuel est un véritable pouvoir politique ».
Le Professeur n’a pas oublié de remercier le président du Conseil d’administration de l’IT University, Tahina Razafinjoelina qui a profité de ce moment pour faire passer son message à ces jeunes nouveaux diplômés. Il a ainsi fait l’éloge de l’autonomie. « La première richesse nationale est l’homme. Vous en faites partie. La richesse mène à l’autonomie et il faut avancer, oser, bâtir pour vous », a-t-il confié. Les chemins du Professeur Raymond Ranjeva et de Tahina Razafinjoelina se sont croisés lors de la production du film « Nampoina, ny riaka no valam-parihiko ». Un film qui a comme message principal la consolidation de l’unité nationale et qui donne une place importante à l’ « ady gasy ».
Oronantsary « Nampoina »: manazava ireo mpiandraikitra
Tontosa ny fampisehoana voalohany ny oronantsary « Nampoina ». Manazava ny antsimpiriany Andriamatoa isany Henri Randrianierenana (mpanatontosa – réalisateur)) sy Raymond Ranjeva (mpanoratra ny tantara an-tsary – script).
Mazava eto ny votoatiny (Firaisam-pirenena) fa tsy natao ho an’ny Malagasy ihany akory izy ity, fa ho an’ireo mpijery iraisam-pirenena ihany koa.
Vinan’Andrianampoinimerina [1745 – 1810]: « Fanjakana sy Firenena tokana i Madagasikara »
Nofehezin’Andrianampoinimerina tamin’ilay rijanteny malaza hoe « Ny riaka no valampariako ». Nankatoavin’ny Firenena anglisy izany, ary narahan’ireo Firenen-dehibe hafa (Angletera, Frantsa, Alemaina, Etazonia, …), tamin’ny nanekeny an-dRadama I zanak’i Nampoina ho « Mpanjakan’i Madagasikara » tamin’ny taona 1817.
Ho fanabeazana ny olom-pirenena no nanatontosana ny oronan-tsary « Nampoina », hoy ny Profesora Raymond Ranjeva izay Filoham-boninahitry ny Akademia malagasy. no sady Président de l’Académie africaine des Sciences religieuses, sociales et politiques (Dakar)
Lancement du film « Nampoina » : la classe politique réunie autour d’Andrianampoinimerina
Ampianaro [Poopy sy Naivo]
Akademia Malagasy : Débat sur la démocratie à Madagascar

Alors que le pays embrasse le contexte électoral, la démocratie devient un sujet phare et s’invite au cœur de l’Akademia Malagasy dans le cadre d’un atelier.
Ils sont des sommités de l’intelligentsia malgache, politologue et historien de renom, aussi des politiciens, qui sont montés au créneau pour aborder le sujet sur la démocratie à Madagascar. L’Akademia Malagasy a accueilli, hier, à son siège à Tsimbazaza, un atelier dans ce sens. Les contours du concept qui ne sont plus un secret à leur égard ont accaparé leur temps, mais la nécessité d’un mis en contexte, en plein lancement du processus électoral, pousse les intervenants à débattre sur les réalités du moment. La « démocratie numérique », selon le professeur Raymond Ranjeva, est dans l’air du temps. La place des outils de nouvelles technologiques de l’information et de la communication marque la différence de l’époque actuelle à celle d’antan en matière d’expression de la démocratie. Elles sont « incontournables » reconnait le président d’honneur de l’Akademia Malagasy, et « elles tiennent une place importante au cœur même de notre démocratie, à l’instar de l’élaboration de la liste électorale » explique-t-il.
Crise
Un constat qui est aussi partagé par l’ancien président Hery Rajaonarimampianina. « On ne pouvait plus se passer de ces nouvelles technologies quand on aborde la démocratie dans le pays » admet-il, hier, à l’Akademia Malagasy. « Mais leur utilisation massive suffit-elle à garantir l’expression de la liberté ? » rétorque-t-il. Autant dire, selon toujours l’ancien président, que « la démocratie recule quand la liberté individuelle et collective est restreinte ». Il est vrai que des « liens d’interactions entre les gouvernés et les gouvernants peuvent être créées par les outils technologiques» a affirmé Hery Rajaonarimampianina et l’emmène à dire, ainsi, que « la démocratie est toujours lié au développement socioéconomique du pays ». Toutefois, il est toujours nécessaire d’approfondir les réflexions sur certains aspects de l’expansion du numérique au cœur de la démocratie, exhorte Raymond Ranjeva. Car « la société actuelle souffre d’une crise qui atteint sa mentalité et sa façon de penser » prévient-il. « Et ce mal risque de ronger davantage si nous ne prenions pas conscience de la nécessité d’une réflexion profonde quant à la manière de l’éradiquer » poursuit-il.
Limogeage
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AAM: famindram-pitantanana teo amin’N/A Raymond Ranjeva sy Hamon Randriamahary
Lanonana notanterahana tao amin’ny Foiben-toeran’ny Antenimieran’ny Andriana Merina tao Isoraka. ny Sabotsy faha-22 Oktobra 2022.
AAM – Ny Niandohana [Antenimieran’ny Andriana Merina]
Ampamoakan’ny Filohan’ny ARFM: « Tsy an’ny Malagasy intsony ny Tany », hoy ny nambara tamin’Atoa Rakotondrasoa Noël
Taom-baovao lohataona 2021 Tontosa tany Boeny ny andiany fahaefatra
Précision du Professeur Raymond Ranjeva sur les Îles Eparses.
Précision du Professeur Raymond Ranjeva sur les Îles Eparses.
ILES MALGACHES
Mise au point

L’article de M. N.Razafilahy « Iles éparses ; Qu’est-ce qu’on en fera ? » publié dans votre édition du 31 mai 2019 p.3 a attiré mon attention compte tenu des erreurs, inexactitudes, manques d’information, interprétations insinuantes…
Par ailleurs la tentation est grande de tenir pour vérité objective la perméabilité à l’esprit des temps, un juriste non un glossateur reste mal à l’aise face à une assimilation de l’état de droit au bureaucratisme ou à la répression ou à l’amalgame intellectuel. Aussi ai-je tenu à rétablir la vérité des faits avec cette mise au point sur la situation.
1° J’ai pris en charge le pilotage du dossier des petites îles depuis juin 1973 avec la note verbale malgache qui prend acte du contentieux territorial opposant les deux Parties sur la question de la souveraineté de ces îles. Cet acte est le première mesure initiatrice du règlement du différend entre la France t Madagascar. Depuis la remise officielle de cet acte, la revendication de restitution de ces îles est sans objet car déjà établie et connue.
2° J’ai présenté et défendu les droits et revendications malgaches sur ces îles devant l’Organisation de l’Unité africaine, les Pays non-alignés, l’Assemblée générale des Nations Unies. Toutes ces institutions ont validé la légitimité des droits de souveraineté malgache.
3°J’ai été l’auteur principal de la résolution de 1979 qui définit avec précision le cadre juridique du règlement au fond du différend territorial pendant :
31* Les îles ont un nom officielle :ILES MALGACHES DE L’OCEAN INDIEN, leur qualification et désignation sous le vocable d’Iles éparses a été répudiée car reflètent une approche obsolète qui relève d’une vision coloniale de ces espaces. Politiquement non correcte dira-t-on aujourd’hui.
32* Les prescriptions créatrices d’obligations juridique pour les deux Parties sont claires : négocier les modalités de retour de ces îles à Madagascar qui en détient les titres de souveraineté.
33* La question du titre de souveraineté étant close, les Parties ont l’obligation de négociaer en respectant les règles de droit y afférentes.
4°) Dans l’avis de 2019 , affaire des Chagos, la Cour internationale de Justice s’est référée à la résolution sur les îles malgaches de 1979 , dont elle a rappelé la portée juridique obligatoire et donc contraignante, pour asseoir les droits de Maurice sur Chagos. La résolution constitue ainsi la charte fondamentale en la matière.
Pour conclure, à la date d’aujourd’hui le volet diplomatie juridique internationale relatif au titre de souveraineté sur ces îles est résolu de manière définitive.
N.D.A. : A l’AGONU de 1979, seuls 8 Etats ont voté contre la résolution introduite par Madagascar.
Le principal contradicteur des thèses malgaches au titre de la France a été M. Gilbert Guillaume que Raymond Ranjeva a rejoint comme collègue à la Cour internationale de Justice.
Raymond Ranjeva
Professeur de l’Université d’Antananarivo ER
Ancien Juge et vice Président de la Cour internationale de Justice


