Refondation

Diplomatie – Refondation : l’ONU confirme son appui

Publié le

(©madagascar-tribune.com)

Une bonne nouvelle pour la diplomatie et les relations internationales de Madagascar. Les Nations Unies ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner la Grande île dans la mise en œuvre de son processus de refondation institutionnelle. Cette déclaration qui consolide celle des autres pays comme la France, et des organisations régionales comme l’Union africaine ou encore la SADC, est intervenue lors la rencontre entre le Président la Refondation et la mission de haut niveau onusienne, samedi dernier au Palais d’État d’Iavoloha.

La mission de l’ONU dans le pays s’est déroulé du 8 au 14 décembre. Elle avait pour objectif principal d’établir un diagnostic partagé de la situation politique et institutionnelle du pays, tout en identifiant les leviers d’un appui international mieux ciblé.

Les échanges à Iavoloha marquant la fin de la mission ont permis d’aborder les grandes orientations de la refondation engagée par les autorités, ainsi que les défis liés à la gouvernance, à la stabilité politique et à la préparation des échéances institutionnelles à venir. Dans ce cadre, les Nations Unies ont exprimé leur volonté d’adapter leur accompagnement aux priorités exprimées par Madagascar, notamment dans les domaines de l’ingénierie institutionnelle, du renforcement démocratique et de l’appui aux processus électoraux.

La délégation onusienne a consulté plusieurs acteurs clés de la vie politique et institutionnelle durant leur séjour dans le pays. Des échanges ont notamment eu lieu avec la ministre des Affaires étrangères, Christine Razanamahasoa et la ministre de la Justice, Fanirisoa Ernaivo, ainsi qu’avec des parlementaires. La visite au sein de l’Assemblée nationale a permis d’aborder les préoccupations liées à la situation socio-économique, aux attentes citoyennes et à l’agenda politique des prochains mois.

À l’issue de cette semaine de consultation, les Nations Unies ont souligné l’importance du dialogue inclusif et de la coordination avec les partenaires techniques et financiers. À travers le PNUD et les mécanismes de coopération avec l’Union africaine, l’organisation entend soutenir Madagascar dans une trajectoire axée sur la stabilité, la crédibilité institutionnelle et le renforcement durable de l’État.

(source: madagascar-tribune.com)

FFKM : Vers une refondation à partir des fokontany

Publié le Mis à jour le

Les chefs d’Églises du FFKM vont mener les consultations au niveau national.

Le FFKM prévoit de lancer très prochainement des consultations populaires à la base, au niveau des fokontany, suivant une méthodologie inspirée du concept de fokonolona.

Le processus de Refondation de la République pourrait prendre une tournure déterminante dans les prochains jours, avec l’implication renforcée du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes (FFKM). Selon certaines sources, le FFKM s’apprête à lancer une vaste consultation populaire débutant au niveau des fokontany, dans une démarche participative qui place le fokonolona au cœur de sa méthodologie. Cette approche, encore en phase de préparation interne, dit-on, s’inscrit dans le cadre du mandat officiel confié par la présidence de la Refondation de la République le 19 novembre dernier.

Ébauche

D’après les informations recueillies, le FFKM entend mettre en œuvre une consultation à la base dont la particularité repose sur le recours à la tradition du fokonolona, structure sociale ancestrale de gestion collective. L’objectif affiché serait de recueillir les aspirations populaires avant toute décision institutionnelle majeure. Cette orientation vise à distinguer la Refondation actuelle des précédentes réformes politiques conduites principalement depuis le sommet de l’État. En effet, cette première étape devrait ouvrir la voie à une concertation nationale élargie à l’issue de laquelle pourrait être engagée la rédaction d’une nouvelle Constitution. Plusieurs sources affirment ainsi que le FFKM dispose déjà d’une ébauche méthodologique, dont les paramètres sont en cours de finalisation.  D’ailleurs, une réunion qui aurait eu lieu hier après-midi entre les quatre chefs d’Église membres du FFKM et les responsables de la Présidence de la Refondation aurait abordé le sujet relatif au mandat du conseil œcuménique.

Mobilisation

Le régime actuel, qui a placé le mot d’ordre de Refondation au centre de son programme, aurait fait du FFKM un acteur pivot de la démarche, en raison de sa réputation de neutralité et de son rôle historique dans la médiation politique. Lire la suite »

Affaires politiques – Le FFKM veut ratisser large

Publié le Mis à jour le

Durant le culte à l’EKAR Saint Michel, le FFKM a clairement indiqué  que son initiative est apolitique.

Les chefs des églises et le bureau central du FFKM se sont réunis, mardi, au sujet de «la reconstruction nationale». Une initiative dans laquelle le Conseil oecuménique compte impliquer toutes ses ouailles, à commencer par ses démembrements régionaux.

Reconstruction nationale. Le terme a été acté durant une réunion entre les membres du bureau central et les quatre chefs des églises au sein du Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), mardi, en milieu d’après-midi. Ce terme de «reconstruction nationale», selon les explications, est à la fois l’intitulé, mais est également l’objectif de la démarche engagée par le FFKM. Une initiative lancée officiellement lors d’un culte à la paroisse catholique Saint Michel, à Ampa­ribe, le 17 septembre. «Le but est de parvenir à la construction d’une vraie nation malgache, qui oeuvrera de concert pour le bien-être commun et celui de chaque habitant, ainsi que le développement national», explique le pasteur Hery Rabarimanana, membre du bureau central du FFKM.

Dans cette optique, le Conseil oecuménique compte ratisser large, confirme le pasteur Rabarimanana. Le FFKM passera concrètement à l’action lors de la réunion annuelle de son Comité central qui se tiendra à Amba­tondrazaka, du 22 au 25 novembre. «Ce sont les représentants des trente-cinq régions du FFKM qui vont déterminer, lors de cette réunion, la voie à suivre», ajoute le membre du bureau central du Conseil oecuménique. «En somme, ce que nous allons faire, c’est que l’Église va réunir ses enfants», indique le pasteur Rabarimanana.

Comment et quand le Conseil oecuménique compte-t-il réunir ses ouailles et quelles seront les questions auxquelles les participants au rendez-vous d’Ambatondra­zaka devront répondre. Ils auront, également, à répondre à la question, comment parvenir à la reconstruction nationale. Un point sur lequel le Conseil oecuménique compte s’appliquer à hermétiser son initiative contre les visées politiques. Le pasteur Rabari­manana a mis les choses au clair d’entrée lors du culte du 17 septembre.

FFKM: Hiantso ny zanany rehetra ny Fiangonana hanao Fikaonandoha nasionaly any Ambatondrazaka ny volana Novambra 2022.

Nouvelle tentative

«Si vous attendez autre chose, si vous êtes ici pour d’autres raisons, vous faites fausse route», a-t-il lancé dans son homélie. Des mots prononcés face à un parterre de politiciens, essentiellement d’opposition, venus en nombre à Amparibe. Une ligne qu’il a réaffirmée durant un entretien par téléphone, hier.

«Il n’y aura pas de partage de gâteau. Le FFKM n’a pas de siège à distribuer (…)», souligne-t-il, en ajoutant, «cela ne signifie pas que nous allons écarter les politiciens du processus. C’est juste qu’ils n’auront pas l’apanage des débats». Le pasteur Rabarimanana note qu’outre les politiciens, le FFKM «a des fils et des filles qui ont des compétences dans différents domaines et qui occupent de hautes responsabilités dans différents secteurs».

Lire la suite »

Emmanuel Macron lance le site internet du CNR et invite chacun à participer

Publié le Mis à jour le

Avec « conseil-refondation.fr », le président de la République espère obtenir des initiatives locales sur la santé, l’école et de nombreux autres sujets.

POLITIQUE – Emmanuel Macron n’entend pas lâcher son « bébé », le CNR. Le conseil national de la refondation, lancé sous les critiques le 8 septembre, trouve désormais un débouché citoyen. Un site internet vient d’être lancé et officiellement annoncé par Emmanuel Macron ce lundi 3 octobre : conseil-refondation.fr.

C’est dans une vidéo enregistrée et diffusée sur YouTube le même jour que le président a tenu à expliquer sa « nouvelle méthode », théorisée et promise pendant la campagne présidentielle, et faire la promotion de cet outil de participation citoyenne auquel il tient.

13 minutes en col roulé

Dans cette vidéo de 13 minutes au cours de laquelle il porte un col roulé gris anthracite assorti à son costume – décidément, Bruno Le Maire a lancé la mode – le président de la République commence par un bref rappel du bilan de son premier quinquennat, dont il semble satisfait : « nous avons innové avec le grand débat », « nous avons dégagé des solutions très concrètes et changé les choses », assure le président qui cite par exemple la création des « maisons France service », la réouverture des « petites lignes de chemin de fer » ou la prise en compte des familles monoparentales.

« Je le sens à travers le courrier, les déplacements, ce que vous me dites : il y a une volonté d’être associés, d’être des acteurs de l’action publique », croit savoir Emmanuel Macron qui donne donc loisir à tout un chacun de prendre part au « débat » qu’il entend lancer sur ce site internet de la refondation.

« En changeant de toutes petites choses, on change des vies »

Parmi les thématiques possibles, le climat, le travail, le vieillissement ou encore le logement. Deux sujets sont particulièrement mis en avant : « notre santé » et « notre école » où chaque citoyen peut proposer un « projet local ». Selon Emmanuel Macron, ces deux priorités de son quinquennat peuvent se gérer de manière « différenciée » selon les territoires.

Le président de la République espère ainsi « apporter des réponses différenciées » et écouter le terrain plutôt que de tout décider depuis Paris. « En changeant de toutes petites choses, on change des vies », a-t-il conclu de manière un brin naïve tout en promettant de « donner le pouvoir aux soignants, en tout cas plus de responsabilités ». Une façon, selon lui, de respecter le slogan de sa campagne, « Avec vous ». Il termine sa prise de parole par cette formule : « Ces révolutions de l’école et de la santé, je les ferai avec vous ».

Une allocution qui a immédiatement été raillée par l’opposition. « Macron aligne les mots creux et le jargon technocratique pour ne rien dire. Une seule conclusion : face à la vie chère, à l’inaction climatique, à la crise de l’hôpital public, il n’y a rien à attendre de lui », a taclé l’insoumis Manuel Bompard, tandis que Jean-Luc Mélenchon a fustigé un « jargon hors-sol et abscons ». Dans la même veine, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a renchéri : « On n’attend rien de Macron, mais il arrive quand même à nous décevoir ».

(source: huffingtonpost.fr)

Reconstruction nationale – L’État rejette la démarche du FFKM

Publié le

L’initiative  du  FFKM  démarre  mal  avec  le  véto  posé  par  l’État.

Par la voie de la porte-parole du gouvernement, l’État botte en touche l’intention du FFKM d’engager un processus de reconstruction nationale. Une initiative que l’Église compte démarrer par un culte, ce jour.

Une fin de non-recevoir. Avec courtoisie, mais directe, Lala­tiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la culture, et porte-parole du gouvernement, pose un véto étatique à l’intention du Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Une initiative qui vise «la reconstruction nationale».

Comme chaque vendredi, sauf quelques exceptions, la porte-parole du gouvernement était sur le plateau de la radio Madaga­sikara (RNM), hier. Un des sujets abordés concerne la décision du FFKM de monter au créneau pour initier un processus pour définir «de façon concertée», des solutions aux maux qui rongent la nation. «Avec tout le respect que je dois au FFKM, notamment, aux chefs d’églises, j’estime qu’il n’appartient pas à l’Église de jouer un rôle purement politique», déclare la ministre de la Communica­tion et de la culture.

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo ajoute, «le FFKM devrait s’en tenir à son statut et son rôle de balise morale». À entendre la membre du gouvernement, les tenants du pouvoir lisent dans l’initiative du Conseil oecuménique une façon déguisée pour mettre en œuvre la concertation nationale voulue par l’opposition. Dans l’émission «Tsy ho tompontrano mihono», sur la RNM, hier, c’est sans équivoque que la ministre de la Communication et de la culture y fait référence.

«Ce n’est pas une concertation nationale qui n’a pour objectif qu’une redistribution des sièges au sein du pouvoir qui apportera une solution au problème économique mondial qui impacte Madagascar», avance la porte-parole du gouvernement. Sur sa lancée, elle soutient que «certes, il y a une crise économique à Madagascar, comme dans tous les autres pays du monde. Mais il n’y a pas de crise politique qui justifierait une recomposition des institutions sans passer par les élections».

Solutions concertées Lire la suite »

FFKM : Un culte œcuménique pour le salut et la refondation du pays

Publié le

Les chefs d’Églises au sein du FFKM comptent passer à l’action en commençant par un culte œcuménique

Devant le contexte particulier que le pays traverse ces derniers temps et à l’approche des prochaines échéances électorales, les initiatives ne manquent pas afin d’assurer un climat politique serein. Hier, c’est au tour du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) de faire savoir ses souhaits d’organiser un culte œcuménique pour le salut et la refondation.

Concrétisation

Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) compte passer à l’action après des mois d’observation et  de passivité malgré des invitations venues de divers horizons afin qu’il intervienne pour mettre le pays sur les bons rails. Ainsi, un culte œcuménique sera organisé ce samedi à la chapelle de Saint Michel Amparibe. Selon l’annonce officielle, il s’agira d’un « moment de prière réunissant tous les départements et démembrements du Conseil afin de mettre entre les mains du Seigneur les efforts et les travaux qui vont être menés prochainement ». « Au-delà de ce premier objectif, il s’agit également de la première étape d’une longue action que le conseil compte entreprendre afin de trouver des solutions aux différentes difficultés que le pays traversent mais surtout de réaliser la refondation du pays », a-t-on communiqué.

Sans annoncer explicitement « les mots qui divisent » les acteurs politiques au lieu de les réunir, le FFKM envisage d’organiser sa propre « concertation », « forum » ou encore « assise » nationale bien que rien n’ait été officiellement décidé à ce jour. Selon le pasteur Henri Rabarimanana, membre du bureau central du FFKM, différentes thématiques concernant des sujets politiques, économiques, sociaux ou encore concernant la conjoncture qui prévaut dans le pays avec l’insécurité galopante et la multiplication des actes de vindictes populaires de ces derniers mois seront probablement au menu lors de cet événement. Il s’agit, à en croire les explications, d’un remake de ce que le FFKM a réalisé en 1992 pour débloquer la situation.

Couleur politique

En dehors du FFKM, les différentes obédiences qui le composent semblent avoir différents langages. Si les anglicans et les luthériens semblent très discrets et restent un peu à l’écart de la mêlée politique, les catholiques et les FJKM ne manquent pas d’afficher leurs réactions par rapport au contexte que le pays traverse. Dernièrement, le pasteur Irako Andriamahazosoa a fait écho avec ses déclarations par rapport aux relations entre l’Église et la politique. Il a en effet indiqué qu’il ne faut pas associer l’Église aux couleurs politiques. Tandis que la couleur des kits octroyés par le couple présidentiel aux jeunes pèlerins catholiques du dernier JMJ était devenue une source de polémique sur la toile. Les évêques étaient même appelés à collaborer avec l’Etat à en croire les paroles de monseigneur Marie-Fabien Raharilamboniaina durant la messe de clôture de la dernière édition des JMJ. « Nous, les évêques, étions appelés par le pape François à travailler de concert avec l’État, dans l’indépendance, la maturité et la vérité », a-t-il prêché. Si le FFKM veut réunir toutes les forces vives de la nation et faire de l’œcuménisme politique, il faut qu’il arrive à dépasser les différents discours qui se trouvent en son sein, réclament les observateurs politiques.

Julien R. – Midi M/kara

Razafindravahy repart en périple: La Refondation à l’heure de l’ancrage

Publié le Mis à jour le

Edgard Razafindravahy, Chef de file du parti ADN.

On attendait sa rentrée politique. Edgard Razafindra­vahy ne s’est pas défilé devant l’intensité de l’actualité. Il est intervenu hier sur la Radio Antsiva. Beaucoup pensaient à une déclaration de soutien en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle mais pour le guide national de l’ADN, son credo reste la Refondation.

Après les tournées de sensibilisation et de mobilisation autour de la base, il s’agit cette fois de procéder à l’ancrage du concept de Refondation au niveau des fokontany. « La Refondation ne peut pas avoir de vitalité si elle ne prend pas ses racines depuis la base, si la population ne détient pas un pouvoir réel » a-t-il souligné à l’antenne de la Radio Antsiva.

(…)

Les élections malgaches sont les plus chères au monde en terme de dépense par électeur. Une situation aberrante pour le pays le plus pauvre au monde. Une raison de plus pour procéder d’abord à la Refondation avant d’aller à l’élection.

(… lire l’intégralité de l’article de l’Express)