Sorona Masina sy Lanonana manetriketrika famaranana ny Taon-Jobily Masina 2025, notarihan’i Mgr Jean de Dieu Raoelison sy ny Nonce apostolique Tomasz Grysa.
Aussi loin que l’on remonte dans l’Histoire, les communautés humaines se sont régulièrement combattues pour s’approprier des terres, des troupeaux, des métaux précieux ou des esclaves, sans se soucier de quelque justification que ce soit.
Seules les cités grecques ont connu dans l’Antiquité un semblant de codification des guerres. Mais c’est principalement autour de l’An Mil, à l’aube de la civilisation européenne, que la chrétienté médiévale jeta les fondations de ce qui devint le droit international…
La guerre, une constante de l’Histoire humaine
Les guerres sont attestées par l’archéologie depuis le Mésolithique (dico), il y a environ dix mille ans, et elles ont toujours visé à l’écrasement de l’adversaire, sa soumission, voire son extermination. Elles n’ont jamais été régies par un quelconque « droit international ». Tout au plus ont-elles pu être contenues par la diplomatie : l’art de prévenir les conflits et les conclure…
La « trêve sacrée »
On note dans l’Antiquité classique une exception, à savoir le monde grec. Celui-ci était constitué de nombreuses cités jalouses de leur indépendance. Chacune de ces cités était formée par la réunion des autochtones (du grec : « issus du même sol » ; on dirait aujourd’hui « de souche »), à l’exclusion des étrangers (« métèques ») et des captifs de guerre ou esclaves.
Cette cohésion humaine permit l’avènement de la démocratie athénienne mais elle engendra aussi de fréquents conflits d’intérêt entre les cités.
Les cités grecques se livraient de ce fait des guerres fréquentes mais comme toutes partageaient les mêmes croyances, les mêmes coutumes et la même langue, elles s’accordaient sur des trêves fréquentes en lesquelles on peut voir la première ébauche d’un droit « international » de la guerre et de la paix. Il y avait en premier lieu l’ékécheiria ou « trêve sacrée » lors des Jeux panhelléniques tels que les Jeux Olympiques, les Jeux Pythiques (Delphes), et les Jeux Néméens et Isthmiques. Certaines fêtes religieuses comme les Panathénées (Athènes) pouvaient entraîner une suspension des hostilités. Quiconque violait ces interdictions pouvait être poursuivi pour sacrilège.
Ces pratiques ont disparu avec la conquête romaine au IIe siècle avant J.-C. et la Grèce est alors rentrée dans le droit ou plutôt le non-droit commun.
IREO MPIKAMBANA MANDRAFITRA NY GOVERNEMANTAN’NY FANAVAOZANA NY REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Araka ny didim-panjakana laharana faha 2025-1114 ny 28 Oktobra 2025
• 𝐑𝐀𝐙𝐀𝐅𝐈𝐌𝐀𝐍𝐀𝐍𝐓𝐒𝐎𝐀 𝐋𝐨𝐛𝐨 𝐇𝐚𝐧𝐢𝐭𝐫𝐢𝐧𝐢𝐚𝐢𝐧𝐚
Minisi-panjakana eo anivon’ny Fiadidian’ny Repoblika misahana ny Fanavaozana
Fanapahan’ny Kongresin’ny AVI tamin’ny 26 Septembre 2025 io, koa tsy nofidiana intsony ireo « Direction collégiale »: Rabenirainy Jean Jacques (vao nodimandry), sy ny akanga sisa nanamborana Rtoa Ndahimananjara Juanita ary Sylvain Rabetsaroana.
.Une suspension avec effet immédiat. Telle est la décision de l’Union africaine (UA), à l’encontre de Madagascar, rapportent différentes agences de presse internationales. L’information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, hier, en fin de soirée.
La décision a été prise au cours de la 1306e session du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale, hier. Dans sa dépêche sur le sujet, l’Agence France-Presse (AFP) rapporte les propos de Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’UA, affirmant que « le pays est suspendu avec effet immédiat ».
Dans un communiqué, lundi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a déjà fait part du fait qu’il « réitère le principe de tolérance zéro de l’UA à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement » et « rejette catégoriquement toute tentative de changement anticonstitutionnel de gouvernement dans le pays ».
Union Africaine: la célérité est de mise pour la SADC et l’UA
Les Organes de l’Union Africaine et de la SADC en charge de la Paix et de la Sécurité n’ont jamais cessé de suivre de près l’évolution socio-politique de Madagascar. Ils sont actuellement amplement documentés sur le cas, et ne manqueront pas de mettre en rapport la Feuille de Route établie avec la Médiation africaine mettant fin à la Crise malgache de 2009 avec la situation actuellement en cours dans le pays.
Pour l’opinion publique suivant de près ce dossier, de nombreux éléments essentiels (« existentiels », diront certains) de cette Feuille de Route sous l’égide de l’Union Africaine et de sa représentation régionale SADC, non pas été entièrement appliqués dans leurs substances. D’où la résurgence de la crise actuelle engageant pleinement l’autorité morale et politique de ces entités continentales quant au suivi de l’effectivité des dispositions entérinées .
Bref rappel: la chronique de prise de pouvoir en 2009
–Un seul mandat pour le Président comme cela on évite les troubles habituelles durant un second mandat où le Président (et ceux ou celles qui le/la soutiennent) est toujours tenté de se présenter pour un 3ieme mandat … source des agitations politiques et sociales cycliques à Madagascar.
–Appointer un groupe de gouvernance géré par les non politiques pour faire le suivi de l’argent reçu par l’Etat via la vente des richesses naturelles du pays.
–Bien redéfinir le rôle des forces armées par rapport à un Etat dirigé par un Président et des citoyens élus au suffrage universel « propre », et un gouvernement au service du peuple.
–Mettre la gestion de l’Etat de l’alimentation en courant/eau (et les projets concernant son amélioration) entre les mains d’un groupe de technocrates et/ou experts directement sous l’autorité présidentielle.
–Redéfinir l’enseignement supérieur pour redorer la formation technique et pragmatique de techniciens/ingénieurs capables de maintenir le bon fonctionnement des infrastructures stratégiques vitales au bon fonctionnement de l’Etat et au développement social et économique.
–Introduire une éducation de base « civisme social » dans les écoles afin de solidifier le respect mutuel entre les citoyens … diminuer le taux des crimes de tout genre. Bien sûr, le rôle des éducateurs religieux n’est pas à négliger ici.
–Insérer les formations techniques modernes au sein des forces armées pour les hommes en armes puissent participer au développement en profondeur du pays, non pas simplement nettoyer les armes.
–Coopérer avec les nations étrangères pour exploiter les vastes terres cultivables à Madagascar afin de les transformer en réserve de sécurité alimentaire (projection mondiale) via une industrialisation rapide de l’exploitation et production agricole.
Jean-Luc Andrian
Auteur du livre « Les Généraux Andafiavaratra et la France au 19ième siècle à Madagascar«