Politique

Siteny Randrianasoloniaiko : « Le pouvoir actuel n’a pas l’intention de mettre en place une longue transition »

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La cérémonie de clôture a été marquée par la présentation officielle de six jeunes représentants du Parlement issus de différentes provinces.

Le mot a été lâché par Siteny Randrianasoloniaiko dans son discours de clôture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, principalement consacrée à l’adoption de la loi de finances (LFI), notamment la LFI 2026. Le président de l’Assemblée nationale a indiqué que « le budget prévoit l’organisation des élections l’année prochaine ». Il a également déclaré que « le pouvoir actuellement en place n’a pas l’intention de placer le pays dans une longue période de transition ». Pour la première fois, « des amendements ont été apportés à la loi de finances », a-t-il déclaré.

LFI 2026

Cette session ordinaire, qui a duré deux mois, « s’est déroulée dans le respect des règles et des principes démocratiques ». Les députés ont travaillé « dans l’intérêt du peuple malgache et des intérêts supérieurs du pays ». Il a été indiqué que « huit projets de loi sur les douze déposés par le gouvernement ont été adoptés », qu’« une proposition de loi sur trois présentées par les députés a été validée », ainsi que « deux résolutions, dont celle relative à la JIRAMA ». Concernant le contrôle parlementaire, il a été précisé que « sept commissions d’enquête parlementaire ont été mises en place » afin d’examiner la gestion de plusieurs entreprises et projets nationaux, notamment la JIRAMA, Air Madagascar, QMM, Ambatovy, Base Toliara, RCE, ainsi que « la gestion des fonds relevant de la Présidence de la République ». L’examen de la LFI 2026 a été présenté comme « un point central de cette session », marqué par « de nombreux amendements », contrairement aux années précédentes.

Orientations budgétaires

S’agissant des orientations budgétaires, il a été annoncé que « les priorités ont été réorientées vers les secteurs de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’éducation et des affaires sociales ». Des décisions ont également été prises concernant « la réduction et la suppression de certains impôts sur les produits de première nécessité », Lire la suite »

L’UE va émettre 90 milliards d’euros de dette commune pour l’Ukraine

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Les dirigeants européens ne parviennent pas à trouver un accord sur un prêt sans précédent destiné à dédommager l’Ukraine. Ils se tournent vers la dette commune pour financer un prêt de 90 milliards d’euros. La Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ne participeront pas à ce programme.

Fivoriana an-tampony tsy ara-potoanan’ny SADC: mitaky Tondrozotra mazava sy Tetiandro ny Tetezamita alohan’ny 28 Febroary 2026

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Manolotra ny Filoha mozambikanina teo aloha, Joaquim Chissano, izay efa nitarika ny Fanelanelanan’ny SADC tamin’ny Kirizy 2009 teto Madagasikara, hifarimbona amin’ny Malagasy indray, amin’ny fanazavana sy fitsikerana ireo vetin-kevitra, andininy sy andalana (izay anjara andraikitry ny SADC) tsy tanteraka, na tsy notanterahan’ny Fitondram-panjakana malagasy, tamin’ny Tondrozotran’ny SADC teo aloha., ka nampiverina izao kirizy izao eto amin’ny Firenena 

Accompagnement de la TRANSITION – Joaquim Chissano revient aux affaires

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Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique.

Un rôle d’appui. C’est ce que devrait jouer Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique, dans l’accompagnement du processus de sortie de Transition à Madagascar. Selon le communiqué de la réunion extraordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui s’est tenue par visioconférence mercredi, il sera chargé d’appuyer le comité des Sages de l’organisation, qui sera déployé dans la Grande Île avant mars 2026.

« Le Sommet a approuvé le déploiement, d’ici mars 2026, du comité des Sages de la SADC (…). Cette mission sera chargée d’appuyer, avec le soutien du Groupe de référence pour la médiation et le Secrétariat, les processus en cours visant à rétablir la stabilité politique, la démocratie et la paix dans la République de Madagascar », rapporte le communiqué. La missive ajoute qu’il est demandé à ce comité des Sages de « solliciter l’appui » de Joaquim Chissano, qui conserve le titre d’envoyé spécial de la SADC à Madagascar.

« (…) présenter le contexte des interventions antérieures et préciser les questions en suspens, notamment celles concernant les réformes constitutionnelles, les processus électoraux et l’état de droit, conformément au Traité de la SADC », sera ainsi demandé à l’ancien président du Mozambique. Joaquim Chissano est apparu dans le paysage politique malgache durant le processus de sortie de crise et de Transition entre 2009 et 2013. Il était alors le médiateur principal dépêché par la SADC.

Depuis, l’ancien chef d’État est visiblement devenu la personne de référence de l’organisation régionale sur les soubresauts politiques dans la Grande Île.

Feuille de route  Lire la suite »

Can the Gaza peace plan move forward?

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After an Israeli strike in Gaza City on Saturday. Saher Alghorra for The New York Times

Can the Gaza peace plan move forward?

One of the hardest things about covering the war in Gaza is that Israel does not allow any journalists in, except when accompanied by the military. But my colleagues in the region have built up a wide network of sources on all sides.

My colleague Adam Rasgon in Tel Aviv told me about a recent meeting he had with Husam Badran, a senior Hamas official in Doha. Badran told him that Hamas was prepared to discuss the future of its weapons — but only in the context of “serious” talks about three other things: a full Israeli withdrawal from the Gaza Strip; a total end to Israel’s military operations in Gaza; and the establishment of a Palestinian state in the West Bank, Gaza and East Jerusalem.

Adam’s reporting shows just how complex the process of moving forward with peace is shaping up to be.

Katrin: It’s been two months since the cease-fire deal was signed. What still needs to happen to move forward?

Adam: Many things still need to happen. But at the moment, the U.S., along with other members of the international community, is trying to make progress on something called an International Stabilization Force. But it’s going slowly, and no country has publicly committed to sending forces.

What are the sticking points?

The hardest part is the question of Hamas’s weapons. Israel says Gaza needs to be totally demilitarized. The Trump peace plan says that, too. And Hamas has not publicly committed to that.

The Trump plan is effectively asking Hamas to surrender, and Hamas, at least so far, has not accepted that. They’ve given up some of their leverage. They gave up all the hostages and hostage bodies except one that they’re still looking for. But disarmament is a very hot-button issue for them.

What distinguishes Hamas in Palestinian politics is that they fight Israel with weapons. It’s what makes them different from the Palestinian Authority, the internationally backed government administering parts of the Israeli-occupied West Bank.

So in a sense, if it disarmed, Hamas would be giving up a core part of its ideology and identity. They also argue that there are people with grievances in Gaza who want to settle scores with them, so they need weapons for self-defense.

It’s a super complicated question. Lire la suite »

Concertation Nationale – Un comité de coordination à mettre en place

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La concertation nationale reste en phase préparatoire, en attendant la mise en place d’un comité de coordination. En parallèle, les consultations régionales et sectorielles se poursuivent.

Les prochaines étapes ainsi que le calendrier de la concertation nationale restent à préciser.

La concertation nationale en est encore à sa phase préparatoire. Une semaine après son lancement officiel, les contours opérationnels du processus restent à préciser. Contactée, une source au sein du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) indique qu’un comité de coordination devrait être mis en place dans les prochains jours afin d’en assurer le pilotage.

Selon cette source, le comité de coordination sera composé de représentants de la Présidence de la Refondation de la République, de la Primature, du ministère d’État auprès de la Présidence chargé de la Refondation, ainsi que du FFKM. Cette instance aura notamment pour mission de définir le calendrier de la concertation nationale et de déterminer les prochaines étapes à suivre.

« Ce sera au comité de préciser le calendrier ainsi que les étapes à venir dans le cadre de la concertation nationale. Nous attendons la mise en place effective de ce comité », précise notre interlocuteur.

Des consultations en parallèle

En attendant la formalisation de cette structure, le ministère en charge de la Refondation poursuit l’organisation de réunions préliminaires dans plusieurs régions du pays. Des rencontres ont déjà eu lieu, entre autres, dans les régions Diana, Itasy, Anôsy, Atsimo-Andrefana et Boeny. Ces consultations régionales visent à préparer le terrain en associant les forces vives locales au processus. Elles ont également permis de recueillir les attentes et propositions des participants sur les thématiques jugées prioritaires dans le cadre de la concertation nationale. Les contributions collectées sont destinées à alimenter et affiner les sujets qui seront débattus au niveau national.

Parallèlement à ces consultations initiées par les autorités, plusieurs entités ont déjà conduit leurs propres démarches de concertation. Lire la suite »

Erasmus : le Royaume-Uni revient sur cette mesure phare du Brexit et les étudiants vont en profiter

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Londres va réintégrer dès 2027 le programme européen d’échanges universitaires qu’il avait quitté en 2020 après le Brexit et sous l’impulsion de Boris Johnson.

AFP Erasmus : le Royaume-Uni revient sur cette mesure phare du Brexit et les étudiants vont en profiter. (image d’illustration)

Une petite révolution cinq ans après le Brexit. Le gouvernement britannique a trouvé un accord avec Bruxelles pour réintégrer dès 2027 le programme européen d’échanges universitaires Erasmus, une mesure emblématique d’une volonté de rapprochement avec l’Union européenne. Les Britanniques avaient quitté ce programme en décembre 2020, au moment de la sortie de leur pays de l’UE.

« L’adhésion à Erasmus est une victoire majeure pour nos jeunes, en levant les obstacles et en élargissant les horizons afin que chacun, quelle que soit son origine, ait la possibilité d’étudier et de se former à l’étranger », a déclaré le ministre britannique des relations avec l’Union européenne, Nick Thomas-Symonds, dans un communiqué publié ce mercredi 17 décembre.

Ce retour « ouvre la voie à de nouvelles expériences partagées et à des amitiés durables » à tous les étudiants qui pourront bénéficier de cette extension du programme, a souligné sur X la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, tandis que le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic, a salué « un grand pas en avant » pour les relations entre l’UE et le Royaume-Uni.

L’accord s’inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l’UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, après des années de tensions entre les 27 et les précédents gouvernements conservateurs liées au Brexit. En mai, Londres et Bruxelles avaient conclu un « nouveau partenariat stratégique » pour resserrer les liens, lors d’un sommet inédit, mais la question des échanges universitaires. En mai, Londres et Bruxelles avaient conclu un « nouveau partenariat stratégique » pour resserrer les liens, lors d’un sommet inédit, mais la question du programme Erasmus restait à élucider.

Londres se félicite de son « nouveau partenariat » avec l’UE

Outre Erasmus, le Royaume-Uni et la Commission européenne ont annoncé dans un communiqué conjoint des négociations sur la participation britannique au marché européen de l’électricité. « Les accords conclus aujourd’hui démontrent que notre nouveau partenariat avec l’UE fonctionne », s’est félicité le ministre britannique. Lire la suite »

Donald Trump impose un blocus maritime contre les pétroliers du Venezuela, semblant viser la chute de Nicolas Maduro

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Le flou demeure sur les intentions véritables du président américain, qui oscille entre lutte affichée contre les cartels de la drogue et l’immigration illégale et volonté de voir s’effondrer le régime vénézuélien, en le privant de ressources.

Le pétrolier « Skipper », saisi par les Etats-Unis au large des côtes vénézuéliennes, le 10 décembre, aperçu alors qu’il naviguait à environ 33 kilomètres au nord de la Guadeloupe, le 12 décembre 2025. VANTOR VIA AP

L’escalade est nette. Le cadre juridique de l’intervention, plus flou que jamais. Par un simple message sur son réseau, Truth Social, dans la soirée du mardi 16 décembre, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé que l’armée américaine – et plus précisément « la plus large armada jamais assemblée dans l’histoire de l’Amérique du Sud » – organisait le blocus maritime « total » du Venezuela, pour empêcher toute circulation des navires pétroliers de ce pays, frappés de sanctions. L’objectif semble être l’effondrement du régime local, faute de ressources, en évitant une intervention militaire américaine au sol, aux conséquences imprévisibles. Le 2 décembre, Donald Trump avait présenté comme imminentes des frappes aériennes au Venezuela même.

Un grand flou s’installe. Il entoure les intentions véritables de l’administration américaine, qui oscille en permanence entre des registres différents : la lutte contre l’immigration illégale, contre la drogue et ses cartels, contre le régime de Nicolas Maduro, contre ses ressources économiques. Ce flou concerne aussi l’ampleur de la campagne ainsi lancée, les moyens militaires sollicités et le cadre légal dans lequel elle s’inscrit.

Voatendry ho Mpanolontsaina manokan’ny Filohan’ny Fanavaozana Atoa Gérard Andrialemirovason

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Tsiahivina fa Tale Jeneralin’ny Fiadidiana ny Repoblika teo aloha tamin’ny Fitondran’ny Filoha Ratsiraka ny lehilahy.


ttps://www.facebook.com/topradio1028fm/posts/pfbid0AKqZPWU1kyvp2RQFu4q8m8m46KqyrvphB7h1kMF3HLsw22zcq5hX3C9bxdHGa6qhl

Assises des Partis politiques – La suspension des institutions revendiquée

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Des représentants de partis politiques aux côtés d’ex-chefs d’institutions.

Les assises des partis politiques, organisées par l’Espace de dialogue des partis politiques (SIAP), se sont conclues par des appels à une sortie de crise passant par la mise en place d’une autorité de transition. Certains participants ont proposé la suspension des institutions prévues par la Constitution actuelle, notamment la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et l’Assemblée nationale. Ces propositions, cependant, n’ont pas fait l’unanimité. Le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar) et le parti TGV ont exprimé leurs réserves, plaidant pour le maintien de toutes les institutions existantes et s’opposant à une transition constitutionnelle.

Pour l’instant, aucune résolution finale n’a été adoptée. Les suggestions formulées lors des assises ont été communiquées aux participants, qui devront y apporter dans les prochains jours leurs remarques et propositions de modifications. Une fois ces avis consolidés, une résolution unique sera élaborée et soumise à la concertation nationale. Ces assises, qui se sont déroulées sur trois jours, ont rassemblé une trentaine de partis politiques. Elles traduisent la volonté des acteurs politiques de trouver un consensus sur la sortie de crise, malgré des divergences persistantes concernant la transition institutionnelle.

(source: Tsilaviny Randriamanga – lexpress.mg)