Proche-Orient

Blinken : Israël a un « problème réel et légitime » avec le Hezbollah, mais il doit être résolu par la diplomatie

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Le Secrétaire d’État américain affirme être en train de travailler avec des partenaires présents à l’Assemblée générale de l’ONU sur un plan de désescalade entre le Hezbollah et Israël

Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken participe à une conférence de presse au palais Tahrir au Caire, en Égypte, le 18 septembre 2024. (Evelyn Hockstein/Pool Photo via AP)

Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken estime que si Israël a un « problème réel et légitime » avec l’organisation terroriste Hezbollah, la question doit être résolue par la diplomatie plutôt que par la guerre.

« Israël a un problème réel et légitime », déclare Blinken à la chaîne de télévision NBC. « Après les terribles événements du 7 octobre perpétrés par le Hamas dans le sud d’Israël, le Hezbollah du Liban s’est joint à eux et a commencé à tirer des roquettes sur Israël ».

« Les habitants du nord d’Israël ont dû évacuer leurs maisons. Des villages ont été détruits, des maisons ont été détruites et 70 000 Israéliens ont été forcés de quitter leurs maisons, et Israël a commencé à riposter », explique-t-il à l’émission « Today ».

« Il y a eu un échange de tirs, les gens du Sud-Liban ont également dû quitter leurs maisons », ajoute-t-il. « Et ce que tout le monde veut, c’est un environnement sûr dans lequel les gens peuvent simplement rentrer chez eux, les enfants peuvent retourner à l’école. C’est ce que recherche Israël ».

« Le meilleur moyen d’y parvenir n’est pas la guerre, ni l’escalade, mais un accord diplomatique. Même si le problème est tout à fait légitime, nous ne pensons pas que la guerre soit la solution », ajoute-t-il.

Antony Blinken indique que les États-Unis travaillent avec des partenaires internationaux à l’Assemblée générale des Nations unies sur un plan de désescalade de la situation.

« Une guerre généralisée ne résoudrait pas le problème», a-t-il affirmé.
« Nous sommes favorables à une résolution du problème par la diplomatie et non par la guerre ».

(source: fr.timesofisrael.com)

Josep Borrell, sur la guerre Israël-Hamas : « L’Europe ne peut pas fuir ses responsabilités au Proche-Orient »

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L’Union européenne ne doit pas abandonner tout espoir de trouver une solution politique à Gaza, au risque d’être la première affectée par la prolongation du conflit et par la perte de légitimité des règles et des institutions internationales qui s’ensuivraient, avertit le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans une tribune au « Monde ».

Près d’un an après l’attaque terroriste du Hamas que l’Union européenne (UE) a fermement condamnée, la situation demeure, à proprement parler, catastrophique tant du point de vue humanitaire que politique. Et hélas aucune perspective ne semble se dessiner.

Dans cette nuit sans fin, le succès de la campagne de vaccination contre la polio de la population palestinienne à Gaza apparaît comme une petite lueur d’espoir. Elle prouve, une fois de plus, que les organisations humanitaires et onusiennes ont un rôle essentiel à jouer pour contenir les effets de cette catastrophe.

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Proche-Orient: le Pape appelle à cesser le feu sur tous les fronts

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Attaque à Khan Younès.

À l’issue de l’audience générale, le Pape a lancé un nouvel appel pour que le conflit entre Israël et le Hamas ne s’étende pas, et a demandé que cesse le bruit des armes «à partir de Gaza, où la situation humanitaire est insoutenable». François a invité à prier pour «l’Ukraine tourmentée, la Birmanie, le Soudan», ainsi que pour «le Pakistan et l’Afghanistan», afin que les discriminations, en particulier à l’égard des femmes, soient éliminées.

Tiziana Campisi – Cité du Vatican

Le Successeur de Pierre n’a pas dissimulé sa préoccupation, en ce qui concerne la situation au Proche-Orient, lors de l’audience générale dans la salle Paul VI, pour sa reprise après la pause de juillet. Alors que la crainte d’une éventuelle représaille de l’Iran contre Israël grandit et que les tensions avec le Liban persistent, le Pape François est revenu à la charge en appelant à l’arrêt des hostilités.

«Je réitère mon appel à toutes les parties impliquées pour que le conflit ne s’étende pas et que cesse le feu immédiatement sur tous les fronts, à commencer par Gaza, où la situation humanitaire est très grave, elle est insoutenable», a déploré l’évêque de Rome.

«Que l’amour l’emporte»

Le Pape espère que l’amour prévaudra et que les hostilités seront résolues par le pardon. «Je prie pour que la recherche sincère de la paix éteigne les conflits, que l’amour l’emporte sur la haine et que la vengeance soit désarmée par le pardon», a-t-il déclaré.

Les vœux de paix pour l’Ukraine, la Birmanie et le Soudan

François a également exprimé son inquiétude pour l’Ukraine et invité les fidèles à prier pour ce pays d’Europe de l’Est et pour les nations en guerre où les gens ne cessent de souffrir. «Je vous demande de vous joindre à ma prière pour l’Ukraine, la Birmanie et le Soudan tourmentés. Puissent ces peuples déchirés par la guerre trouver bientôt la paix tant désirée», a dit espérer François.

Éliminer la discrimination au Pakistan et en Afghanistan

Enfin, le Pape, qui a reçu plus tôt en audience une délégation de l’Association de la communauté afghane en Italie, a demandé de prier également pour le Pakistan et l’Afghanistan, où tant de personnes sont encore victimes de discriminations. Il a invité à «unir nos efforts et nos prières pour que la discrimination ethnique dans les régions du Pakistan et de l’Afghanistan, en particulier la discrimination à l’égard des femmes, soit éliminée».

(source: vaticannews.va/fr)

Guerre Israël-Hamas : des avions de chasse furtifs américains déployés au Moyen-Orient

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Un avion furtif F-22, comme ceux envoyés au Moyen-Orient par les États-Unis. GETTY IMAGES / Getty Images via AFP

LE POINT SUR LA SITUATION – Ce déploiement s’inscrit dans le «changement de posture des forces américaines» et vise à «faire face aux menaces présentées par l’Iran», a dit le commandement militaire américain.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’Israël avait commis une «erreur stratégique» en tuant le chef politique du Hamas. Londres redoute les conséquences pour les réfugiés d’une escalade au Moyen-Orient. Pendant ce temps, selon le ministre norvégien des Affaires étrangères , la révocation par Israël du statut diplomatique des représentants norvégiens auprès de l’Autorité palestinienne est une «action extrême» et aura «des conséquences». Le Figaro fait le point sur la situation ce jeudi 8 août.

Des avions de chasse furtifs américains déployés au Moyen-Orient

L’armée américaine a indiqué que des avions de chasse furtifs F-22 étaient arrivés jeudi au Moyen-Orient, où les États-Unis renforcent leur présence militaire dans le contexte de la riposte attendue de l’Iran et de ses alliés contre Israël.

(suite dans: lefigaro.fr)

Comprendre les relations internationales (2/2)

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Après avoir traité de l’égalité des hommes et de la différence des cultures, puis rappelé que nous nous méfions des gens que nous ne connaissons pas, l’auteur aborde quatre aspects du Moyen-Orient : la création coloniale des États ; le besoin des populations de cacher leurs chefs ; le sens du temps ; et l’usage politique de la religion.

La grande mosquée de Damas est un lieu de culte où chaque jour depuis des siècles, des juifs, des chrétiens et des musulmans prient le même Dieu unique.

Une région historique, divisée artificiellement

Contrairement à une idée reçue, personne ne sait très bien ce que sont le Levant, le Proche-Orient ou le Moyen-Orient. Ces termes ont variés de signification selon les époques et les situations politiques.

Cependant, les actuels Égypte, Israël, État de Palestine, Jordanie, Liban, Syrie, Iraq, Turquie, Iran, Arabie saoudite, Yémen et principautés du Golfe ont plusieurs millénaires d’histoire commune. Pourtant leur division politique date de la Première Guerre mondiale. Elle est due aux accords secrets négociés, en 1916, entre Sir Mark Sykes (Empire britannique), François Georges-Picot (Empire français) et Sergueï Sazonov (Empire russe). Ce projet de traité avait fixé le partage du monde entre les trois grandes puissances de l’époque pour l’après-guerre. Toutefois, le Tsar ayant été renversé et la guerre ne s’étant pas déroulée comme espérée, le projet de traité ne fut appliqué qu’au Moyen-Orient par les seuls Britanniques et Français sous le nom d’« accords Sykes-Picot ». Ils ont été révélés par les Bolcheviks qui s’opposèrent aux tsaristes, notamment en contestant le Traité de Sèvres (1920) et en aidant leur allié turc (Mustafa Kemal Atatürk).

De tout cela, il ressort que les habitants de cette région forment une seule population, composée d’une multitude peuples différents, présents un peu partout et étroitement mêlés. Chaque conflit actuel poursuit des batailles passées. Il est impossible de comprendre les événements actuels sans connaître les épisodes précédents.

Par exemple, les Libanais et les Syriens de la côte sont des Phéniciens. Ils ont dominé commercialement la Méditerranée antique et ont été dépassés par les gens de Tyr (Liban) qui ont créé la plus grande puissance de l’époque, Carthage (Tunisie). Celle-ci a été entièrement rasée par Rome (Italie), puis le général Hannibal Barca se réfugia à Tyr (Liban), et en Bithynie (Turquie). Même si l’on n’en a pas conscience, le conflit entre la gigantesque coalition autoproclamée des « Amis de la Syrie » et la Syrie poursuit la destruction de Carthage par Rome et le conflit des mêmes prétendus « Amis de la Syrie » contre sayyed Hassan Nasrallah, le chef de la Résistance libanaise, poursuit la traque d’Hannibal lors de la chute de Carthage. De fait, il est absurde de se borner à une lecture étatique des événements et d’ignorer les clivages trans-étatiques du passé.

Ou encore, en créant l’armée jihadiste Daesh, les États-Unis ont magnifié la révolte contre l’ordre colonial franco-britannique (Les accords Sykes-Picot). L’« État islamique en Iraq et au Levant » prétend ni plus, ni moins, que décoloniser la région. Avant de chercher à démêler la vérité de la propagande, il faut accepter de comprendre comment les événements sont ressentis émotionnellement par ceux qui les vivent.

Guerre perpétuelle

Depuis le début de l’Histoire, cette région est le théâtre de guerres et d’invasions, de civilisations sublimes, de massacres et encore de massacres dont presque tous les peuples de la région ont été victimes chacun à leur tour. Dans ce contexte, la première préoccupation de chaque groupe humain est de survivre. C’est pourquoi les seuls accords de paix qui peuvent durer doivent prendre en compte leurs conséquences pour les autres groupes humains.

Par exemple, il est impossible depuis soixante douze ans de trouver un accord entre les colons européens d’Israël et les Palestiniens parce qu’on néglige le prix qu’auraient à payer les autres acteurs de la région. La seule tentative de paix qui réunissait tous les protagonistes fut la conférence de Madrid convoquée par les USA (Bush père) et l’URSS (Gorbatchev), en 1991. Celle-ci aurait pu aboutir, mais la délégation israélienne s’accrochait encore au projet colonial britannique.

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Explosions à Beyrouth : Emmanuel Macron s’invite dans la crise libanaise

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C’est au milieu d’une rue jonchée de débris et d’immeubles détruits qu’Emmanuel Macron arrive jeudi 6 aout dans un quartier de Beyrouth (Liban). Les habitants crient leur colère contre la classe politique libanaise. Un peu plus loin, une femme hurle elle aussi sa détresse. Aucun dirigeant libanais n’est encore venu sur place. La foule demande leur départ.

Emmanuel Macron reviendra au Liban dans un mois

Des Libanais prennent le président français à témoin. Emmanuel Macron, qui dit « comprendre la colère des Libanais », tente de rassurer. Un peu plus tôt, le chef de l’État s’est rendu au cœur de la zone ravagée pour se rendre compte de l’ampleur de la catastrophe. Lorsqu’il a rencontré les dirigeants libanais, Emmanuel Macron affirme avoir été direct. La France va organiser dans les prochains jours une conférence d’aide pour le Liban.

L’intégralité du discours d’Emmanuel Macron au Liban

… « C’est les Nations Unies et la Banque Mondiale qui doivent superviser toutes les actions ! »

Le Saint-Siège inquiet des possibles actions unilatérales au Proche Orient

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L’inquiétude du Saint-Siège a été exprimée par le Secrétaire d’État Pietro Parolin aux ambassadeurs américain et israélien. Elle concerne notamment le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie contenu dans le plan de paix américain.
Le Vatican espère des négociations directes pour trouver un juste compromis qui tienne compte des aspirations légitimes des deux peuples à vivre en paix à l’intérieur de frontières internationalement reconnues.
Manifestation de palestiniens contre le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie

Dans la journée du 30 juin, le cardinal Pietro Parolin a rencontré les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et de l’État d’Israël pour exprimer la préoccupation du Saint-Siège au sujet d’éventuelles actions unilatérales qui pourraient compromettre davantage la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens et la situation délicate au Proche-Orient, a annoncé ce mercredi soir un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège.

Le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie, comme prévu par le plan de paix américain, et qui doit ces jours-ci être débattu au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu soulève une série de questions au sein de la communauté internationale. De son coté, comme déjà souligné le 20 novembre 2019 et le 20 mai 2020, le Saint-Siège réaffirme que l’État d’Israël et l’État de Palestine ont le droit d’exister et de vivre en paix et en sécurité, à l’intérieur de frontières internationalement reconnues.

Le Secrétaire d’État du Vatican appelle les parties à œuvrer pour la réouverture de négociations directes, en partant des résolutions pertinentes des Nations unies. Le Saint-Siège soutient des mesures visant à rétablir la confiance mutuelle et ayant «le courage de dire oui à la rencontre et non à la confrontation ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des pactes et non à la provocation ; oui à la sincérité et non à la duplicité», pour reprendre les propos du Saint-Père lors de l’invocation pour la paix en Terre Sainte depuis les jardins du Vatican, le 8 juin 2014.

Le communiqué du Saint-Siège intervient après l’annonce lundi dernier par le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, que les colonies israéliennes dans les territoires de Cisjordanie n’étaient pas contraires au droit international. L’administration Trump fait le choix de mettre de côté le mémorandum Hansell de 1978 et réécrit la nouvelle orientation de la politique de la Maison Blanche envers Israël. Selon le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, la décision des États-Unis est «nulle et non avenue, inacceptable et à condamner». Pour le Bureau des droits de l’Homme des Nations unies, les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens sont une violation du droit international. L’Union européenne, par l’intermédiaire du Haut représentant aux Affaires étrangères et à la Politique de Sécurité, Josep Borrell, a également pris ses distances par rapport à Washington et continue de considérer les colonies comme illégales. Cette condamnation est partagée par de nombreux pays qui estiment que la position des États-Unis constitue une menace pour le processus de paix au Proche-Orient.

(source: Vatican News)

 

Les chrétiens d’Orient: 2.000 ans d’Histoire

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Origine …

Qui sont les chrétiens d’Orient? Quelle est leur Histoire ? Ce film propose de comprendre la place de ces chrétiens enracinée en terre sainte depuis toujours. Un peuple qui vit, meurt et renaît au sein du monde arabe depuis deux mille ans.

Construit grâce à des archives exceptionnelles et aux interventions de spécialistes reconnus, ce documentaire met en lumière l’influence ancienne de l’Occident au Moyen-Orient et ses conséquences complexes pour les chrétiens d’Orient en terre d’Islam.

Les Chrétiens d’Orient, de la coéxistence à l’exode UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS 2019 – Réalisé par Marc Wattrelot

.. Exils

Pour les chrétiens d’Orient, le XXème siècle qui s’ouvre est celui de tous les changements : dans un monde bouleversé par la première guerre mondiale, l’Empire Ottoman vit ses derniers instants.

Les puissances européennes se partagent des continents entiers et la révolution des transports change la destinée de millions d’hommes et de femmes. Face à ces bouleversements, les chrétiens arabes se nourrissent d’idées nouvelles.

Polyglottes, ouverts sur ‘l’extérieur, fiers de leur identité, ils veulent participer à la construction de ce nouveau monde… Quelle contribution les chrétiens d’Orient apportent ils à ce monde arabe qui tente de retrouver son unité ? Pourquoi est-on passé du panarabisme ou panislamisme ? Comment peut-on expliquer la disparition des chrétiens du Proche Orient ?

 

Proche-Orient : la démission de l’émissaire de Trump pour la paix alimente les doutes sur le plan américain

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Le 28 août, Jason Greenblatt avait publié sur son compte Twitter, où il était très actif, un message indiquant que le plan de paix israélo-palestinien dont il était chargé ne serait pas présenté avant les élections israéliennes du 17 septembre. Jeudi 5 septembre, cet assistant de Donald Trump a quitté ses fonctions de « représentant spécial pour les négociations internationales », son titre officiel.

David Friedman (gauche), l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, et Jason Greenblatt (droite), à Jérusalem-Est, le 30 juin. TSAFRIR ABAYOV / AP

Le gendre du président, Jared Kushner, est officiellement la tête de pont de cette initiative américaine. Compte tenu de la multitude de dossiers que ce dernier a à gérer du fait de la confiance que lui accorde son beau-père, Jason Greenblatt était rapidement devenu la cheville ouvrière de ce plan, de concert avec l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman.

Pas la moindre table ronde

M. Greenblatt est l’ancien vice-président exécutif et responsable juridique de Donald Trump et de la Trump Organization. Ses convictions pro-israéliennes et sa proximité avec le président américain avaient expliqué sa promotion spectaculaire à des fonctions où il succédait à des diplomates chevronnés, toutes administrations confondues.

(… lire l’intégralité)